victime du changement climatique
Dans la Serre le stress hydrique emporte les arbres de manière spectaculaire, en témoigne l’opération de sécurisation du site de la Grotte de l’Ermitage.
C’est en forêt vendredi 17 février au matin que Julie PIANET, agent ONF responsable du triage de Moissey, avait convié Dominique Troncin, maire de Moissey, Georges Jeannerod, président du SIVOM de la Serre, Martin Daune, maire de Montmirey-le-Château et président du comité de pilotage Natura 2000 et Adeline Franzoni, chargée de mission, Pascal Blain et Charly Gaudot de Serre Vivante, pour préciser ensemble les travaux de mise en sécurité d’un lieu à vocation touristique très fréquenté.
Pour la sécurité des usagers
Sur le site de la Grotte de l’Ermitage, au-dessus et autour de la grotte (parcelles 7 et 9), la sécurité des usagers prime avant tout et les résineux quasiment tous dépérissants, hormis quelques Douglas sains et non isolés, capables de résister aux vents violents, ont donc tous été coupés. Les houpiers et branches, les bois présentant des trous de pics et n’ayant pas de valeur marchande, on été laissés au sol, en dehors du passage fréquenté par les promeneurs au profit de la biodiversité. Cette solution combine intérêt économique pour la commune et intérêt pour l’environnement.
Pour la zone qui se trouve plus au sud le long du chemin de la poste (parcelles 11 et 13), les résineux seront exploités et commercialisés. Quelques résineux secs ne présentant pas de risque pour le public devraient toutefois être conservés sur pied comme l’ont proposé avec insistance les représentants de Serre Vivante, au profit de la faune.
Vers un nouveau sentier d’interprétation ?
Cette rencontre a également permis d’aborder le projet de recréation du sentier botanique, montage probablement sur plusieurs années, qui donnera l’occasion aux divers acteurs de se revoir pour approfondir davantage. Serre Vivante a défendu l’opportunité d’une installation sur le site proche de la partie sommitale où le parking est aisé et qui permettrait de populariser un lieu où se trouvait jadis une tour d’observation en bois. La commune de Malange serait-elle favorable ?un outil pédagogique
Le fait de rester sur Moissey semble important pour le maire de cette commune. Chacun s’accorde sur l’idée de ne pas forcément planter de nouveaux arbres mais de valoriser ceux déjà en place… Un stagiaire encadré par Natura 2000 pourrait peut-être réaliser un inventaire des éléments intéressants dans le périmètre ciblé. Le sentier pourrait ne pas se limiter à un outil pédagogique centré sur les arbres mais intégrer d’autres thématiques (faune, flore, eau…). Le grand Dole devrait soutenir financièrement cet équipement à vocation touristique.
À suivre !
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