Sculptrice de papier, peintre et costumière

L’atelier de Sylvie, baigné de lumière, a une vue inspirante sur son vaste jardin et son potager.

Sa nouvelle collection de sculptures en préparation, aux mille couleurs, y virevolte en apesanteur.

Les sveltes sculptures de papier de Sylvie Lemarchand portent des costumes dignes de grands couturiers, aux semblants d’étoffes chamarrées et aux motifs raffinés d’une grande précision. Elles dansent sans doute au son du piano du musicien François Chapuis, le compagnon de Sylvie — et elles parsèment dans chaque recoin de leur maison un esprit féerique, comme pour rendre éternelles toutes les notes de musique en mouvement dans l’air.

Comment définissez-vous votre art ?

« Un art spontané et instinctif, qui me libère à travers les couleurs et les décors, c’est mon « échappée belle ». Même s’il y a toujours beaucoup de couleurs dans mes personnages je travaille toutefois aussi le blanc et le noir. Les turquoises et les bleus verts me font beaucoup de bien, j’aime les utiliser. Mes sculptures sont assises, couchées, accrochées ou posées sur des galets de la Manche, la région où je suis née. Ces galets rouges proviennent des briques des maisons du Havre détruites pendant la guerre, roulées par les vagues. Je peins et faisais aussi des costumes de théâtre. J’étais animatrice en périscolaire en dernier lieu, à Menotey, depuis 4 ans je suis retraitée. »

Un homme au pied de l’arbre récolte les pommes dans son panier ou peut-être plutôt les belles filles…

François Chapuis, son compagnon est un grand musicien et peint également. Un magnifique piano trône dans leur salon, surplombé des œuvres du couple.

EXPO à venir

à partir du 25 juillet Exposition pendant 15 jours dans une salle près de l’Abbaye de Cluny, avec d’autres artistes.

Nathalie Rude Propos reccueillis par Nathalie Rude (Romain)

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