Sept passages à faune sont en construction sur l’A36 …
Le réseau routier français compte aujourd’hui plus de 12 500 km d’autoroutes. Les infrastructures linéaires de transport sont à l’origine de nombreux bouleversement pour la faune.
Par l’effet de coupure, de barrière physique et la destruction d’habitats qu’elles créent, celles-ci viennent profondément dégrader l’équilibre des milieux et impactent fortement la qualité des continuités écologiques, espaces dans lesquels une espèce se déplace pour accomplir son cycle biologique (zones de reproduction, d’alimentation, de repos, de croissance et de dispersion des individus).
Les continuités sont indispensables à la préservation de la biodiversité.
APRR construit aujourd’hui sept éco-ponts sur l’A36 : à Chailluz, au Puy, à Autechaux, Saint-Maurice-Colombier dans le Doubs, à Gendrey et Sampans dans le Jura, et en forêt de Cîteaux en Côte-d’Or. Ces passages à faune sont aujourd’hui obligatoirement intégrés aux projets autoroutiers. Ce n’était pas le cas il y a 50 ans : il s’agit donc en quelque sorte de rattraper le temps perdu ! Chacun des ponts en construction nécessite 42 éléments en béton armé préfabriqués de vingt mètres de long et pesant plusieurs dizaines de tonnes. Une partie de ces poutres est stockée ce printemps à Evans, sur le parking proche de la station Courtois.La France a été l’un des premiers pays à construire des passages à faune, dès les années 1960, pour atténuer la fragmentation écologique et fluidifier les déplacements migratoires des espèces.