la scientifique plaide pour l’espoir

Ses découvertes sur l’intelligence des chimpanzés dans les années 1960 ont changé notre regard. Face au dérèglement climatique et aux disparitions d’espèces, la scientifique plaide pour l’espoir.

Âgée de 87 ans, cette scientifique internationale raconte son parcours dans un ouvrage publié chez Flammarion. Partie à 26 ans dans la jungle Tanzanienne pour étudier les chimpanzés, elle est à jamais celle qui a démontré que l’outil n’était pas le propre de l’humain. De quoi tempérer notre caractère exceptionnel par rapport aux autres animaux.

Pour elle, malgré les disparitions d’espèces, malgré la liste toujours plus longue des animaux menacés, malgré la destruction des écosystèmes, une alliance entre les humains et le reste du vivant est encore possible. Elle confie au journal La Croix, « nous avons déraillé quelque part : on peut envoyer des sondes sur Mars ou se parler via Zoom mais nous détruisons notre habitat… il semble y avoir une déconnexion entre le cerveau et le cœur humain ».

Elle qui en matière de folie humaine a vécu la 2ème Guerre mondiale, les bombardements… mais aussi les discours de Churchill, la résistance et la victoire, vu par la suite la menace d’une guerre nucléaire puis le retour à la raison et l’apaisement, veut croire que la crise climatique, sociale, environnementale en cours peut encore être résolue, que l’on peut agir à temps.

Livre broché 320 pages - 145 x 219 mm - 21,90 €