313 voix pour et 158 contre

Mardi 6 octobre, les député.e.s ont voté - 313 voix pour et 158 contre - pour le retour des insecticides tueurs d’abeilles, les néonicotinoïdes, dans nos champs.

La filière betterave sucrière est puissante !

Les milliers d’études scientifiques sur les conséquences des néonicotinoïdes sur l’environnement et la santé humaine n’auront pas fait le poids face aux exportations et à la prétendue « souveraineté » agroalimentaire de la filière betterave sucrière. Ils ont des effets délétères avérés inacceptables sur les insectes pollinisateurs et sur la biodiversité, sur la qualité des sols et de l’eau, et sur la santé humaine. Vingt ans d’études scientifiques l’ont prouvé et ont abouti à la décision de les interdire en 2016.

À rebours de la Loi Biodiversité de 2016, cette autorisation donnée pour trois ans à l’usage des néonicotinoïdes est en contradiction totale avec les alertes des scientifiques (invitant à protéger davantage la biodiversité) et encourage un modèle agricole à bout de souffle. Les solutions alternatives au recours de ces produits dangereux existent et doivent être développées et soutenues.

En dernier recours, des fonds d’urgence éco-conditionnés pouvaient être débloqués durant la transition pour compenser d’éventuelles pertes et transformer les pratiques agricoles. L’opinion rejette massivement ce recul du gouvernement : 7 Français sur 10 se disent opposés à cette dérogation d’après un récent sondage. Près de 140 000 citoyen.enne.s ont également signé une pétition contre la dérogation en seulement quelques jours.

Après un examen au Sénat, un second vote aura lieu à l’Assemblée Nationale fin octobre. Dans le Jura, Jean-Marie Sermier (LR) et Danielle Brulebois (LREM) ont voté la réintroduction des néonicotinoïdes. Mobilisons-nous, nous pouvons encore faire pression sur les députés et les faire changer d’avis !

Pour agir :

cliquez ici !