plus de 200 cigognes !

La migration des cigognes bat son plein de la mi-août à la mi-septembre.

Ce bel oiseau, après avoir frôlé la disparition — il ne restait en France que 9 couples en 1974 — retrouve aujourd’hui ses effectifs.

L’effort ne doit pas se relâcher, car les causes qui avaient alors fait disparaître la cigogne sont toujours présentes : agriculture intensive, pesticides, pollution, assèchement des zones humides, électrocution, tir… mais aussi destruction sur leurs lieux d’hivernage africains, où elles sont chassées et empoisonnées lors des traitements chimiques contre les criquets.

En France, les oiseaux que l’on voit ne sont pas tous nicheurs : une bonne partie sont des migrateurs de passage. En mars, la cigogne blanche rejoint ses zones de reproduction : l’Allemagne et les Pays-Bas. En août, elle repart dans ses quartiers d’hiver : l’Espagne ou l’Afrique noire (Mali, Sénégal…) mais parfois aussi en France où de nombreuses cigognes (près de 1 000) passent l’hiver !

Toute observation de cigognes en migration intéresse la Ligue pour la Protection des Oiseaux  : n’hésitez pas à partager  ! Ce grand planeur s’identifie assez facilement, de par sa grande taille et sa coloration en « noir et blanc ». Il vole lentement, le cou tendu vers l’avant, généralement en groupe, et suit en France un axe Nord-Est/Sud-Ouest.

Les cigognes s’arrêtent régulièrement pour reprendre des forces, au cœur des villages ou au milieu des champs, comme à Falletans le 24 août où l’on en a comptées plus de 200 !

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