sur la gestion des eaux de ruissellement de l’A36
Serre vivante a questionné la société autoroutière sur la gestion des eaux de ruissellement de l’A36 au droit du passage de l’Arne sous l’autoroute, zone à sensibilité écologique forte.
François FARGES, Chef de pôle environnement, explique que le bassin autoroutier d’Auxange collecte les eaux pluviales qui transitent par un bassin antipollution avant de rejoindre l’Arne. Cela permet d’assurer le traitement de la pollution chronique, le confinement d’une pollution accidentelle et également de réguler les débits d’eau en période de fortes précipitations. Il est dimensionné pour accepter les volumes d’eaux de ruissellement engendrés par une pluie vingtennale (soit 56cm en 12h). Ceci explique pourquoi il n’est pas toujours en eau.
Réduire l’impact de l’autoroute sur l’environnement
La loi sur l’eau de 1992 a rendu obligatoire la collecte et le traitement des eaux pour tout nouveau projet. Si cette obligation ne s’applique pas à l’A36 construite antérieurement (en 1980), à Auxange, APRR a construit un tel ouvrage de collecte et traitement pour prendre en considération la sensibilité du milieu. C’est un signe de l’engagement d’APRR à réduire son impact sur l’environnement au-delà du caractère réglementaire.
Ces protections ne sont pas réalisées sur l’ensemble du réseau mais des aménagements plus modestes, tel des tranchées enherbées, contribuent aussi à réduire l’impact sur les milieux…