dans le cadre de la fête de la Nature le 20 mai 2017

une quarantaine de participants au rendez-vous … Et le soleil était de la partie !

Depuis Rainans, le groupe s’élance en direction de Chevigny en longeant d’abord une haie d’épines noires, puis descend dans une prairie en herbe remplie de fleurs variées avant d’arriver dans le sous-bois. Hugo Barré-Chaubet, animateur nature à “Dole Environnement”, nous fait remarquer que nous sommes en zone protégée. Il proposera des haltes au fur et à mesure de nos rencontres d’espèces végétales, les décrit, nous en donne les usages. Nous faisons connaissance par exemple avec le camérisier, les anémones Sylvie, l’épiaire et son odeur de champignons quand on la froisse. Certains cueillent des asperges sauvages. Puis à la sortie du petit bois, en vue de Chevigny, nous découvrons un paysage vallonné agréable et très calme, composé de parcelles cultivées. En chemin, Hugo nous parle d’un trou dans le terrain, ce que l’on nomme une doline. Nous faisons d’autres pauses où il nous parle par exemple de la renouée du Japon. A l’entrée dans Chevigny, par une allée bien entretenue, notre guide compare l’épicéa et le sapin.

A Chevigny …

A la porte de l’église, Christophe Lafaye, conseiller municipal, nous accueille. Féru d’histoire locale, il nous narre celle du village et de son église. Puis il nous conduit au château. Si celui-ci semble en ruines, une partie a été conservée et réparée par son propriétaire, Roland Berthet qui nous accueille à la magnifique porte, jadis pont-levis. Chacun est impressionné par les belles pierres, les meurtrières et mâchicoulis. Nous admirons également les végétaux qui emplissent la cour, en particulier les deux ginkgos bilobas mêlés ou le Paulownia impérial en fleurs dégageant une odeur de violette.

La glycine de 10 m de haut, avec des grappes de fleurs roses, pendantes sur 1 m est magnifique.

Dans les caves voûtées, les chauves-souris nichent dans des cavités du plafond. Les caves sur plusieurs niveaux sont impressionnantes. Nous aurions bien voulu rester plus longuement, tant cet homme est intéressant et le travail accompli extraordinaire. Mais nous devons poursuivre et empruntons alors le “chemin du Paradis” en direction de Menotey. Nouvelles pauses. Hugo présente l’églantine, l’épine-vinette, la sauge des prés, nous fait voir comment le pistil sort de la fleur pour déposer son pollen sur les insectes. Un peu plus loin nous observons la cardère, ou cabaret des oiseaux, qui offre une réserve d’eau à la base des feuilles. Hugo à plusieurs reprises nous a aussi parlé des oiseaux rencontrés ou que l’on entendait chanter : faucon crécerelle, milans noirs, loriot d’Europe, pouillot véloce. Ou encore des papillons et des insectes : lucane cerf-volant, grillon … Une fois au sommet, nous bifurquons à droite pour entrer dans les pelouses sèches, un parc entretenu par des chevaux comtois venus nous rendre visite. Qu’elle est belle la nature de proximité !

Originalité architecturale, les piliers qui soutiennent la voûte et renforcent l’église, ont été placés à l’intérieur de la nef, par souci d’esthétisme. Le clocher a été refait dans le plus pur style comtois L’intérieur est riche de tableaux et statues, œuvres d’artistes locaux.

Claude Jeanroch Par Claude Jeanroch (Billey)

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