La cimenterie EQIOM demande une dérogation pour ses émissions de SO2.
Depuis plusieurs mois, elle dépasse en effet les valeurs autorisées.
Du 27 mars au 23 avril 2017 inclus, le dossier est consultable en mairie de Rochefort/Nenon (lundi, mardi et jeudi : 10h-12h30 et 14h-17h30, mercredi : 9h-12h30 et vendredi : 10h-12h30 et 14h-17h) ainsi qu’à la mairie de Chatenois (mardi de 10h à 12h et jeudi de 16h à 18h). Chacun peut consigner ses observations sur les registres ouverts à cet effet ou les adresser au préfet par lettre (mail : pref-enquetes-publiques@jura.gouv.fr). A l’issue de la procédure, le préfet décidera d’accorder ou non la dérogation permettant de fixer des valeurs limites d’émission en oxydes de soufre qui excèdent les niveaux d’émission associés aux conclusions sur les meilleures techniques disponibles.
SO2 : quelle est la part des combustibles ?
La cimenterie utilise du charbon, du coke de pétrole, du gaz, mais aussi des combustibles de substitution liquides (solvants, huiles usagées …) ou solides (plastiques broyés, …). Elle utilise également le “fluff” (ou CSR pour Combustible Solide de Récupération), un résidu du tri. Même si la matière première contient des composés soufrés, il convient avant tout d’analyser la répartition de ceux-ci en fonction de leur origine et de vérifier si la teneur en SO2 dans les fumées ne serait pas acceptable sans ces combustibles additionnels extrêmement polluants et pour lesquels les cimentiers se font rémunérer pour en débarrasser l’industrie…
en savoir +>
https://serre-vivante.pagesperso-orange.fr/docs/EQUIOM2017derogation_SO2.pdf
https://serre-vivante.pagesperso-orange.fr/docs/EQIOM2017reexamen_IED.pdf