Trois bassins de 200 m2 plantés de roseaux

La station d’épuration aujourd’hui obsolète ne fonctionnait que pour trois cents habitants.

L’ancienne station d’épuration est remplacée depuis juin 2013 par une nouvelle prévue pour quatre cents équivalent/habitants, Saint-Vivant restant en assainissement individuel. Cette station est située au croisement de la route de Sampans et de celle de Saint-Vivant au lieu-dit « à la Ronce ».

Un poste de refoulement et 470 m de tuyaux y acheminent les eaux usées depuis l’ancienne station. Les eaux épurées sont rendues au milieu naturel dans un ruisseau alimentant la Vèze. Cette station d’épuration moderne est équipée de trois bassins de 200 m2 plantés de roseaux sur une surface d’environ 8 ares pour assurer un traitement par filtration.

L’entretien en détail

Une fois par semaine, un employé municipal contrôle les bassins et change manuellement l’arrosage des roseaux qui sont fauchés à l’automne et qui repoussent au printemps. Seule la pompe de refoulement située à l’entrée du village qui jusqu’à la station est électrifiée et automatique. Elle est surveillée en délégation de service public par la société SOGEDO. Une fois par semaine, la surveillance et la vidange des poubelles du dégrilleur qui recueillent les encombrants sont effectuées. Cette pompe est équipée d’une puce électronique qui alerte les agents en cas d’arrêt intempestif. Une fois par semestre, un camion hydrocureur intervient pour la vidange.

Un point noir : les lingettes

Les lingettes (même celles dites « biodégradables ») ne sont pas dégradées entre les maisons individuelles et la station, les serpillières, les couches, les serviettes hygiéniques qui partent dans les toilettes bloquent la rotation des pompes au démarrage. Mais la rhizosphère en elle-même ne rencontre aucun problème. Il faut être tout près des bassins et en pleine chaleur pour sentir une légère odeur. L’eau rejetée dans la Vèze est claire et analysée régulièrement.

Le coût

Les organismes extérieurs qui interviennent facturent 4 000 euros par an, auxquels il faut ajouter la consommation électrique de la pompe et le temps d’intervention de l’employé municipal.